Fêtons le printemps des poètes en savourant les mots des grands !
Son joyeux, importun, d'un clavecin sonore.
(Pétrus Borel)*
Le piano que baise une main frêle
Luit dans le soir rose et gris, vaguement,
Tandis qu'un très léger bruit d'aile
Un air bien vieux, bien faible et bien charmant
R$ode discret, épeuré quasiment,
Par le boudoir longtemps parfumé d'Elle.
Qu'est-ce que c'est que ce berceau soudain
Qui lentement dorlote mon pauvre être ?
Que voudrais-tu de moi, doux chant badin ?
Qu'as-tu voulu, fin refrain incertain
Qui va bientôt mourir vers la fenêtre
Ouverte un peu sur le petit jardin ?
Paul Verlaine.
Extrait de Cent poèmes de Paul Verlaine, éditions Omnibus, 2011.
Pétrus Borel est un poète, traducteur, écrivain né à Lyon et mort en Algérie (1809-1859). Pour en savoir plus et découvrir ses poèmes, cliquez ici.
Égrainer les mots et les couleurs, arborer la vie, batifoler dans le champ des (im)possibles... "Quand je serai grande, je serai enchanteresse".
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